Bible-Centre

Reflexions pour5 août 2020

 
Pour 2Co 2:10-11 

Pendant deux mille années de l'histoire chrétienne beaucoup ont été dits et écrits sur le pardon. Et dans les temps préchrétiens, même dans le monde païen, la capacité et la volonté de pardonner étaient un signe de justice. La même chose, encore a un degré plus élevé, concerne la justice comme la comprenaient les auteurs des livres bibliques: sans pardon elle est inconcevable, et on connaissait cela dans le peuple de Dieu longtemps avant l'arrivée du Christ. Mais il y a quand même dans les mots de l'apôtre quelque chose qu'aux temps préchrétiens était encore inconcevable, tellement inconcevable qu’il n’arrivait même de parler de rien de la sorte.

«Si j’ai pardonné – pour autant que j’ai eu à pardonner – c’est à cause de vous, en présence du Christ». Bien sûr, avant l'arrivée du Christ une telle chose ne pouvait pas être. Et il ne s’agit bien sûr pas seulement du fait que le Christ ressuscité devient le témoin de tout acte de pardon, comme du moment de la restauration de ces relations, sans lesquelles la vie du Royaume est impossible. Les mots de l'apôtre supposent quelque chose de beaucoup plus grand: il s'agit de l'Église, du corps du Christ, de sa complétude et intégrité. En effet, on ne peut retenir et assurer l'unité et l'intégrité du corps du Christ par n’importe quels moyens extérieurs.

Les lois du monde non transformé admettent l'existence des communautés humaines, dont les membres sont liés par des opinions ou des intérêts communs, ne formant pas en plus une unité spirituelle. Cependant dans le Royaume, de telles sortes de communautés sont impossibles, et surtout l'Église, le corps du Christ ne peut pas exister sous une telle forme. Ici c’est notamment la composante spirituelle de toute relation qui sort au premier plan. Et si quelqu'un a quelque chose contre l’un de ses prochains, quelque chose qui peut lier ces deux dans le cadre du monde non transformé, il n'entrera pas dans le Royaume.

Quelles que soient leurs relations dans le monde non transformé, peu importe la profondeur et la fécondité qu’elles soient, sans élimination de ce qui empêche ces gens au niveau spirituel, au niveau des relations personnelles, qui n’est conditionné par quoi que ce soit de terrestre, ils ne deviendront pas une partie du Royaume. Et au niveau des relations personnelles le problème se résout seulement dans l'acte du pardon. C'est probablement pourquoi Paul parle des intrigues de satan, qui se détruisent par le pardon: en effet, c’est notamment le non pardon mutuel qui sépare les gens du Royaume. Et l'apôtre rappelle cela aux destinataires de son message. Rappelle pour que dans la vanité journalière ils n'oublient pas l'essentiel. Ne perdent pas le Royaume.

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Pendant deux mille années de l'histoire chrétienne beaucoup ont été dits et écrits sur le pardon. Et dans les temps préchrétiens, même dans le monde païen, la capacité et la volonté de pardonner étaient un signe de justice. La même chose, encore a un degré plus élevé...

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Pendant deux mille années de l'histoire chrétienne beaucoup ont été dits et écrits sur le pardon. Et dans les temps préchrétiens, même dans le monde païen, la capacité et la volonté de pardonner étaient un signe de justice. La même chose, encore a un degré plus élevé...  Lire plus

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