Reflexions pour23 février 2018

Bien souvent les débutants lecteurs de la Bible se posent et aux autres la question : de quelle lumière s’agit-il? Et comment la lumière pouvait apparaître plus tôt que les luminaires créés seulement le quatrième jour?

Certes, on aurait pu beaucoup et longtemps raisonner sur le fait que la lumière comme un phénomène physique pouvait exister dans l’univers tout juste apparu avant la formation des étoiles qu’il n’y a rien de surprenant en cela et citer encore beaucoup d'arguments semblables. Mais en avons-nous besoin? Si le premier chapitre du Livre de Genèse, ce remarquable poème sur la création du monde, était un essai d’une histoire naturelle, de tels arguments seraient, probablement, tout à fait nécessaires.

Mais il est peu probable que l'auteur de la Torah voulait écrire un livre sur l'histoire naturelle. Il était selon le contenu du pentateuque, avant tout intéressé par l'histoire sacrée, l'histoire de la révélation, et tout le reste pour lui n’était que le fond.

Et la lumière dans un tel contexte signifiait probablement avant tout la présence de Dieu: puisque toute la théophanie biblique est d'une manière ou d'une autre liée à la lumière, la présence rayonnante accompagne le peuple sur tout au long de son histoire, et le service du Sauveur est aussi assez souvent accompagné de la même sorte d’épiphanie lumineuse.

Et devient alors plus compréhensible ce que voulait dire l’auteur de la Pentateuque: il ne décrit pas comment le monde était construit, une fois après la création, il dit juste que toute la création, jusqu'au dernier atome était pénétrée par le rayonnement de la présence de Dieu. Ainsi était le monde avant la chute, avant ces catastrophes, dont était malheureusement composée dans une grande mesure toute son histoire ultérieure.