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Reflexions pour24 août 2019

 
Pour 1Co 15:26 

La mort se présentait dans toutes les époques à l’homme comme l’ennemi le plus terrible. Et le plus terrible était bien sûr son invincibilité et inexorabilité. Chacun savait que tout se terminera dans tous les cas par la venue au monde des morts, dans ce monde des ténèbres, où il n'y a pas de vraie vie, mais y a seulement une existence, qui, peut-être est pire que la non-existence elle-même. On peut en passant remarquer qu'aucun peuple de l'antiquité ne regarde pas la mort, comme une sortie au néant : cette idée apparaît plus tard, il faut la considérer comme le fruit des réflexions philosophiques, et non de l'expérience spirituelle ou mystique. Et dans l'expérience ce n’était justement pas disparition de la personnalité humaine, mais l'épuisement de la force vive de l’homme et la désagrégation graduelle de sa personnalité: dans le royaume des morts, dans le monde des ténèbres, on perd graduellement la mémoire, on perd la capacité de penser, s'éteint presque la conscience, et l’homme s'adresse à son propre ombre demeurant dans un état soit de sommeil profond avec des rêves horribles, qui est impossible d'enlever, soit un délire, dont il est impossible de sortir.

Ainsi voyaient le monde des ténèbres pratiquement tous les peuples de la terre. Pour la plénitude du tableau on peut encore ajouter que le seigneur du monde des ténèbres était d'habitude un esprit impitoyable et sans relâche, dont le loisir préféré était de tourmenter ceux qui se trouvaient en sa possession. Bien sûr, au fil du temps chez certains peuples (par exemple, chez les Egyptiens et Grecs) est apparue la représentation de l’après mort moins sombre et de la récompense posthume, mais, premièrement, c'était tout de même quelque chose du point de vue culturel locale, et, deuxièmement, même une telle après mort ne supposait pas la plénitude de la vie : car l'âme n’est pas tout l’homme, les Egyptiens et les Grecs liaient l’âme à la conscience personnelle, mais du corporel conformément à l'existence posthume, il n’était d’habitude pas question : puisque et chez les Egyptiens, et particulièrement chez les Grecs le corps était vu plutôt comme une prison pour l'âme, que comme sa maison, bien que temporaire. Mais voici le yahvisme a orienté dès le début ses adeptes non pas sur l’après mort, bien que et joyeux, mais sur l'élimination complète de la mort.

Il est difficile de dire exactement lorsque est apparu dans le yahvisme la représentation de la résurrection, mais déjà Isaïe de Jérusalem parle (bien que pas directement, mais plutôt par des allusions) du fait que dans le Royaume messianique il n’y aura pas seulement les maladies, mais aussi la mort. Et dans la période d’après captivité, se forme déjà dans le judaïsme la représentation sur la résurrection générale le dernier jour, le jour du Jugement, quand chacun reviendra de nouveau dans le monde des vivants pour comparaître au jugement de Dieu. Dans les Églises des premiers Chrétiens on regardait un peu autrement la situation: car pour le chrétien l'arrivée de Christ est ce Jugement, que parle le judaïsme. Et le Sauveur Lui-même Se pointe directement comme Celui, à qui Dieu donne tout le jugement, en ajoutant : celui qui croit en moi ne vient pas au jugement, et celui qui ne croit pas est déjà condamné. En fait : il s’agit de la fidélité de Christ et de ce Royaume, qu'Il a apporté au monde. Royaume, dans lequel il n'y a pas de place pour la mort : car la mort est la conséquence du péché et de ce mal, dans lequel, selon la parole de l'Évangile, se trouve le monde.

Mais dans notre époque, dans l'époque du Royaume à venir, quand le monde se transforme, mais n'est pas encore transformé jusqu'à la fin, et dans le monde, et dans notre vie il y a encore de place pour la mort. Elle disparaîtra seulement lorsque le Royaume, en transformant le monde, se révélera en lui jusqu'à la fin. Alors dans ce nouveau monde il n’y aura vraiment déjà plus de place pour la mort. Comme on voit, c'est pourquoi l'apôtre l'appelle «dernier ennemi», le dernier dans ce sens qu'elle est cet ennemi, qui résistera plus que les autres, jusqu'à la fin, jusqu'au jour du dernier Jugement et du triomphe définitif du Royaume, lorsqu’elle subira sa dernière et complète défaite.

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La mort se présentait dans toutes les époques à l’homme comme l’ennemi le plus terrible. Et le plus terrible était bien sûr son invincibilité et inexorabilité. Chacun savait que tout se terminera dans tous les cas par la venue au monde des morts, dans ce monde des ténèbres, où il n'y a pas de vraie vie, mais y a seulement une existence...

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La mort se présentait dans toutes les époques à l’homme comme l’ennemi le plus terrible. Et le plus terrible était bien sûr son invincibilité et inexorabilité. Chacun savait que tout se terminera dans tous les cas par la venue au monde des morts, dans ce monde des ténèbres, où il n'y a pas de vraie vie, mais y a seulement une existence...  Lire plus

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