Question - Réponse

« Avec plus de précision », comme vous le comprenez sans doute, on ne peut le savoir que par sa propre expérience… Les arguments qui peuvent plus ou moins être pris en considération sont des témoignages des gens qui ont subi une mort clinique. La plupart d’entre eux sont à peu près semblables, et permettent de supposer que la vie ne s’arrête pas à la mort du corps. Cependant il est clair que des preuves de cette théorie ne peuvent exister. Du point de vue des chrétiens, savoir cela limiterait la liberté des Hommes, notamment celle de décider pour soi de croire ou non à l’existence de Dieu. Et le Seigneur ne laisse jamais quoique se soit qui entraverait cette liberté. Par ailleurs, on peut donner l’ « argument du plus grand nombre » : la majorité absolue des Hommes vivant et ayant vécu sur Terre n’ont jamais remis en question l’immortalité de l’âme (que ces Hommes soient ou non cultivés). L’idée que la personnalité se fractionne avec la mort du corps est arrivée très tard, et elle a été dès ses débuts très médiatisée, et faite justement en opposition avec les valeurs chrétiennes. Cependant, pour les chrétiens, l’immortalité de l’âme est un principe tellement absolu et non soumis au débat, qu’elle n’est jamais rentrée dans les rangs des vérités de la foi protégées. Il est bien plus important pour nous que Dieu, dans son don de l’immortalité de l’âme, nous donne par la même occasion l’immortalité du corps dans la résurection.